Circuit rando n°27 - Au pays du goémon

Situé dans la partie nord du chenal du Four, ce petit Aber est une excellente escale pour les plaisanciers en transit vers la Bretagne sud ou l'Angleterre. Base de départ pour visiter Ouessant à la journée ou l'archipel de Molène en semi-rigide
Le port de l'Aber Ildut, est très dynamique : arrivée des goémoniers qui déposent les algues récoltées en mer d'Iroise, mouillage de bateaux de plaisance, sorties pêche en mer, en kayak ou en stand up paddle... Location de Kayak et de vélo à la boutique du port.
Le port de Lanildut est devenu, depuis bien longtemps, le plus gros port de déchargement d’algues du continent : 40 000 à 45 000 tonnes d’entre elles y transitent chaque année et font perdurer l’activité des fameux goémoniers. Pour en savoir plus, direction la Maison de l’Algue, qui vous présente en détail l’histoire et l’évolution de cette activité typique du littoral.

Le port de Lanildut a connu un trafic intense lorsque les carrières de granite de l'Aber-Ildut approvisonnaient l'Europe en pierres de qualité et que les gabarres locales effectuaient un fructueux commerce de cabotage des ports de l'Atantique à ceux de la Manche et de la mer du Nord. Blocs de granite, mais aussi blé, vin, voiles et autres toiles de lin étaient alors couramment transportés.
En période de guerre contre l'Angleterre, toutes ces marchandises constituaient des prises faciles pour un ennemi disposant de vaisseaux nombreux et intrépides. Dès lors, défendre le port de Lanildut devint capital.
C'est sous Louis XV, durant la guerre de Succession d'Autriche qu'une batterie fut installée à l'entrée du port.

© Patrimoine Iroise

De ces carrières de granite autrefois réputées, fut extrait le socle de l'obélisque de la Concorde à Paris en 1836.

Situé sur la rive nord de l’Aber-Ildut, le Manoir de Bel Air a été édifié par Francois de Kerengar, sur une terre reçue à l’occasion de son mariage en 1585 avec Louise de Kerbescat. Sa construction dura environ 14 ans, jusqu’en 1599.
Bâti en plan carré, autour d’une cour fermée, son architecture est typique des constructions fortes du bas moyen-âge breton. Son organisation défensive s’explique par la proximité de la mer, source de dangers.

© Commune de Brélès

Dominant l'estuaire de l'Aber Ildut, l'église actuelle fait partie d'un enclos. C'est un édifice très sobre, construit en 1786.
© Patrimoine Iroise

Dans cette rue se succèdent les maisons des maîtres de barques, toutes cachées derrières leurs hauts murs. La plupart sont surmontées de cheminées en demi-lune appelées "cheminées anglaises".