Le tour de l'île Molène

Île-Molène Île-Molène
  • Type Pédestre
  • Difficulté Facile
Molène
Débarcadère Molène
Port Molène
Promeneur Molène
Ancien abris de canot

À propos

0.8 X 1.2 km, 200 habitants au cœur de l’archipel qui porte son nom.

Molène est la destination privilégiée des personnes en quête de tranquillité.

L'écrivain Anatole Le Braz a écrit que seuls deux arbres avaient poussé sur Molène: l'un de pierre, le clocher de l'église, l'autre de fer, le mât du sémaphore.

Avec les circuits publiés par "Iroise Bretagne", faîtes le choix d'une randonnée de qualité avec des circuits officiels balisés et entretenus par la Fédération Française de Randonnée du Finistère et Pays d'Iroise Communauté.

En chemin vous découvrirez la table d'orientation, l'impluvium, le menhir, le sémaphore, le musée Drummond-Castle et l'église et puits Saint-Ronan.

Il s'agit d'un chemin d'interprétation qui longe le bord de mer. Vous trouverez sur votre parcours plusieurs plaque vous indiquant des précisions sur les lieux où vous vous trouvez.

Documents à télécharger
Itinéraire
Étape 1/9 :

DEPART : Le circuit débute directement à la sortie du bateau.

Débarcadère
Table d'orientation

Construit en 1976, l’impluvium est un procédé d’origine Romaine consistant à disposer de grandes plaques de béton légèrement en pente, pour recueillir au centre dans une rigole les eaux de pluie.
D’une contenance de 1500 m3, cette réserve permet d’aider à l’autonomie de l’île.
L'entrée est interdite, mais vous pouvez photographier les.

Impluvium

L’île est habitée depuis l’âge de Bronze, comme en atteste le site de Beg ar Loued, où des fouilles archéologiques ont mis au jour une habitation en pierres sèches remontant à cette période (entre 2200 et 1800 avant J.C).
Le site s’étend vers le nord-ouest où il est conservé sous les dunes.

Beg Ar Loued

Éléments caractéristiques du paysage insulaire, ces murets en pierre sèche protégeaient les terres arables du vent et du sel qui brûlaient les cultures. Tout un secteur de l’île fait l’objet d’une restauration et d’un entretien annuel par la mairie et le Parc naturel régional d’Armorique.
Vincent Pichon, depuis son installation comme maraicher sur l'île, a bien compris l'importance de ces murets et adopte avec le même objectif, la même méthode de protection ancestrale pour certains de ses champs. Le seul inconvénient dont les anciens n'avaient imaginé les conséquences, c'est qu'en prenant des galets en grande quantité sur les grèves, ils fragilisaient ainsi le trait de côte, plus vulnérable en cas de tempêtes et de grandes marées.
Depuis le ramassage de galets est non seulement interdit, mais on remet également dans la grève les galets des murets inutiles

Les murets de pierres séches

Le four à soude est une tranchée creusée dans la dune, tapissée de pierres plates bloquées par de la glaise. Le goémon, récolté sur les grèves et sur le Lédénez pour en extraire une substance appelée soude dont l’industrie extrait l’iode, y était brûlé. Des familles du nord-Finistère venaient à Molène pour plusieurs mois récolter le précieux goémon et s’établissaient dans des cabanes sur le Lédénez. (Il y en a quelques-uns à voir en faisant le tour de l'île)
Une fois refroidi on en faisait des pains de 70 à 80 kg qui étaient transportés par gabarres jusqu’à l’usine, (le plus rapidement possible afin qu’ils ne s’effritent pas) pour en faire de la teinture d'iode. Le goémonier était alors payé par rapport à la teneur en sel du pain...
On obtenait 2 à 3 kg d’iode avec une tonne de goémon sec. La production moyenne annuelle de cette denrée pour un goémonier était de 10 à 12 tonnes, alors qu’elle n’était que de 6 à 8 sur le continent. Évidemment, ces feux dégageaient une fumée très dense, âcre, suffocante, qui enveloppait toute l’île.

Four à soude

Située au sud de Molène, "la tourelle" est un amer d’alignement servant de repère aux navigateurs, en leur indiquant les chenaux de navigation entre les récifs. (ils l'alignent avec un autre édifice par exemple).
Longtemps, pour des générations entières, cet amer était aussi un terrain de jeu ! Des barreaux d’échelle installés au départ pour la surveillance en mer, permettaient d'y grimper facilement...
Jugé trop dangereux, les premiers barreaux ont été retirés pour empêcher toute nouvelle escalade.

La tourelle

Il s’agit de l’abri de l’ancien canot de sauvetage à rames "Amiral Roussin" (1894-1950).
Monument majeur sur le port et dans l'histoire de Molène, il a ensuite longtemps servi au stockage des sacs de petit-goémon (que les habitants récoltaient, faisaient sécher puis vendaient à une coopérative) avant leur départ pour le continent.
En 1988, l'Amicale Molénaise décide de repeindre le vieil abri.
Depuis 2006, l'Amicale le pare définitivement de magnifiques fresques, peintes par Laurent Mordelet.
Ces fresques retracent la vie et l'histoire de l'île, du travail des champs au sauvetage en mer. Une imitation de vitrail représente Saint Ronan.

Ancien abri de canot

Molène est la seule île de l'archipel à posséder un port naturel abrité qui lui a permis (à l'époque) de faire de la pêche, sa principale activité.
En 1861, le Conseil Général du Finistère donne son accord de réaliser la construction d'une digue de 75mètres (avec escaliers de débarquement au nord) et d'une cale au sud (La cale du môle.).
L'imposant ouvrage sera formé d'un massif de pierre sèche contenu entre deux parements latéraux construits en mortier hydraulique et jointoyés en ciment de Portland.
La population locale, invitée à se prononcer sur le concours qu'elle apporterait à l'exécution de ce projet, a voté, pour le transport des matériaux, une journée de prestation par mois et par habitant. Ces travaux sont terminés en 1865.

Le port abrité
M’y rendre avec Google Maps